De Dar Es Salam à Johannesburg

 

On en a fait du chemin pendant ces trois dernières semaines. Plusieurs milliers de kilomètres même, depuis notre passage à Zanzibar. Cette île paradisiaque, repère des lunes de miel, nous a accueillis pendant quelques jours. Entre la ville de Stonetown aux aspects coloniaux portugais et arabes et les plages de sable blanc, le cadre y était c’est sûr. On a même eu droit à une beach party pour notre soirée du 25 décembre, avant de repartir pour Dar es Salam.

  

 

Ensuite, en guise de cadeau de Noël, on s’est offert une journée safari (safari photo bien-sûr, il est bon de préciser) à la réserve de Mikumi. Je vous invite à aller voir la petite vidéo qu’on vous a préparée pour vous raconter cette journée.

 

 

S’en est suivi un périple de 10 jours au cœur du Malawi, un pays dont on n’aurait jamais pensé connaître autre chose que l’évocation poétique du grand Michel Sardou dans son célèbre hymne à l’Afrique. Premier arrêt dans le petit village de Chitimba avec son camping au bord du lac ; au programme de ces quelques jours :

  • une rando jusqu’au magnifique et paisible village de Livingstonia, qui aura vu Malick se faire battre par Dame Nature lui causant une profonde blessure à la main
  • des bains dans les eaux sombres du lac Malawi dont on apprendra plus tard qu’elles sont aussi le repère des crocodiles
  • et bien sûr une avancée fulgurante du montage du premier reportage sur le running au Kenya

 

 

Grâce à Baptiste et sa capacité à arrêter des camions-essence en autostop, on fait un petit saut de puce de 200km en 12h et nous voilà à Nkhata Bay, l’un des nombreux repères paradisiaques aux abords du lac. Et pour ne pas non plus trop se fatiguer, on s’installe confortablement à Mayoka village dont les bungalows donnent littéralement sur la baie. Là on s’essaie à la pratique du « snorkeling », plus communément appelé « aller voir les poissons avec un masque », on saute depuis des falaises aux hauteurs vertigineuses, Baptiste nous gratifiant d’un plat mémorable depuis une branche d’arbre, on dérive sur des canoës instables etc… C’est aussi l’occasion pour l’auteur de ces lignes d’assister à ce qu’on appellera plus tard « la sextape du dortoir », puisque j’ai gentiment été éveillé en pleine nuit pour assister aux ébats de ma voisine de lit au cœur d’un dortoir de 7 personnes.

 

 

Quatre jours et quelques rencontres sud-africainEs plus tard et nous voilà partis pour Lilongwe, capitale du Malawi. Le récit de ce trajet des plus intéressants fait l’objet d’un article à part. Et une fois là-bas, une grande décision est prise : celle de ne pas passer par le Zimbabwe au détriment des magnifiques chutes Victoria et de « foncer » directement à Johannesburg pour profiter au maximum de l’Afrique du Sud.

 

Il faut là bien sûr préciser que le terme foncer est employé pour signifier un trajet de bus de 36h comprenant $306 cumulés de visas destinés aux douaniers corrompus, 12h d’attente aux frontières, 60 personnes collées épaules contre épaules et seulement 2 paquets de gâteaux pour nous rassasier. Plus de détails ici !

 


 

Mais maintenant nous sommes en Afrique du Sud. Et ceci est une autre histoire !

 

Mathieu