Déjà la deuxième étape de notre tour du monde. L’Amérique latine nous réserve deux mois de surprises, de galères linguistiques, de paysages magnifiques et de sports méconnus.

Et c’est par le Brésil que nous avons choisi de commencer, plus précisément par la mythique et enivrante Rio de Janeiro. En période de carnaval, à mi-chemin entre la récente Coupe du Monde de Football et les prochains JO, la ville est en effervescence et il ne nous faut pas moins de 10 jours pour s’imprégner de l’ambiance générale. C’est par ici pour les détails !

 

 


 

Avec tout ça, on a tendance à oublier que nous ne sommes plus dans notre chère petite (toute petite) France et que le Brésil est un véritable continent. Les distances ici sont monstrueuses. Alors qu’il nous semblait facile de se déplacer jusqu’à Salvado de Bahiar, on a finalement opté pour un saut en avion (flemmardise & économie). Et c’est ainsi que nous arrivons au cœur de ce qu’on appelle la Rome noire, pour sa population descendant très largement d’esclaves noirs venus d’Afrique et son architecture coloniale magnifiquement conservée, constituée d’une multitude d’églises. Ville de naissance des principales écoles de capoeira, il nous a semblé évident de nous y installer pendant plusieurs jours. Nous y avons vécu comme des brésiliens occupant nos journées entre cours de capoeira, siestes bien méritées, et caïpirinhas au soleil. Je vous invite à lire cet article sur notre expérience de cet art si particulier écrit par Baptiste pour découvrir notre quotidien à Salvador !

 

 


 

De retour à Rio, nous avons repris nos habitudes de nomades pour commencer notre descente vers Sao Paulo. Sur les conseils de Laura, le premier arrêt se fait à Ilha Grande. On nous avait parlé d’une petite île paradisiaque dans laquelle il fallait absolument se rendre. Une île digne des Caraïbes où la végétation exotique très dense plonge directement dans la mer. Il s’y cache de ces plages parmi les plus belles du pays (voire du monde hein, n’ayons pas peur des mots) et des randonnées magnifiques au départ de petits villages où la voiture et le béton n’ont pas lieu d’être. Sur le papier tout semble parfait. Lorsque nous y débarquons également. Si ce n’est que 5min après être arrivés, une pluie diluvienne commence à tomber et décide de s’installer sans discontinuer. Résultat : les torrents débordent, les rues sont simplement impraticables et une coupure d’électricité générale vient s’ajouter à la fête. Merci Laura ! Il ne nous reste plus qu’à attendre sagement dans l’auberge en jouant aux cartes et à repartir avec l’un des premiers bateaux. Dommage…

 

 


 

C’est toujours sous cette même pluie que nous arrivons à Parati, une ville du littoral assez touristique mais qui a su garder son charme d’antan, grâce à un centre-ville figé quelques siècles en arrière. Et cette fois-ci nous décidons de braver ce temps infâme pour déambuler trempé dans les rues. Deux jours plus tard, alors que le soleil ne se décide toujours pas et que nous commençons sérieusement à perdre nos précieuses marques de bronzage, un bus nous emmène tout droit à Sao Paulo en seulement 6h. Une broutille !

 

Le récit de notre dernière étape brésilienne méritant un article à part entière, vous pouvez le retrouver ici.

 

Pour la suite, l’Argentine nous attend !

 

 Mathieu