Le Brésil ! Vaste pays marqué par l’exotisme, qui  fait rêver chacun d’entre nous depuis notre plus jeune âge grâce à ses plages, sa musique, sa population et son carnaval.

Son carnaval justement : après plus de 20h d’avion et une escale géographiquement illogique à Dubaï, nous débarquons à Rio de Janeiro le dernier jour du carnaval. Ce hasard du calendrier ne joue pas en notre faveur puisqu’il est déjà trop tard pour pouvoir profiter de l’ambiance déjantée de la ville durant cette période, mais pas trop tard pour profiter des prix des auberges et restaurants décuplés !

Qu’à cela ne tienne, on est rodé à l’exercice de négociation depuis notre séjour en Afrique et nous parvenons tout de même à trouver une place convenable pour récupérer un peu. Et c’est parti pour une semaine à arpenter Rio dans ses moindres recoins, le tout en communiquant avec un mélange d’anglais, de français, d’espagnol et de portugais plus qu’approximatif ce qui posera quelques problèmes de compréhension au quotidien. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la ville est bien vivante. La musique est partout et fait ressortir une véritable identité aux personnes venus s’imprégner de cette ambiance si particulière. Dès le premier jour, le quartier de Santa Teresa où nous logeons nous donne un aperçu coloré de Rio. Nous retrouvons en coup de vent Ludivine et Laura qui ont eu la bonne idée de voyager par ici en même temps que nous et grâce à qui nous avons une parfaite entrée en matière de la ville. Merci les filles, on se retrouve à Buenos Aires !

Pour la suite de la visite, sortez votre Guide du Routard, car que vous soyez en vacances en famille, en voyage de classe ou bien en tour du monde, il y a des incontournables dans cette ville qu’il est absolument interdit de rater.

A commencer par le Pain de Sucre et le Christ du Corcovado ; deux promontoires permettant d’admirer les plages et la ville dans son ensemble, offrant ainsi deux des plus belles vues du monde. Mais bien évidemment, on trouve ça bien plus marrant d’y monter à pied et de mériter un peu ce spectacle (et puis c’est moins cher aussi, ne l’oublions pas). C’est juste que le sommet du pain de sucre ne peut tout simplement pas être atteint à pied et qu’il aura fallu à Baptiste plusieurs heures pour tomber sur un sombre blog de voyageur expliquant comment trouver le chemin menant au Corcovado. Cela dit, nous avons eu droit à deux belles randos, qui resteront parmi les plus difficiles de notre voyage. Pour vous dire, c’est quasiment du rappel qu’il faut faire par moments.

Voilà pour la partie sportive. Pour la suite, les plages de Copacabana et d’Ipanema sont l’occasion de nous reposer les jambes, mais pas forcément les yeux. Je ne sais pas pourquoi, mais les cariocas rivalisent de créativité pour porter le moins de tissu possible à tout moment de la journée. Le petit slip semble donc être de rigueur pour les hommes aussi bien que le string ficelle pour les femmes. Et peu importe votre morphologie hein ! Maintenant en tout cas, je comprends un peu mieux pourquoi mes quelques amis brésiliens ne cessent de se trimbaler tout nu en France.

Mais ces « chocs » culturels ne sont que passagers et tout est bien vite oublié quand nous refaisons le monde entre deux (ou trois) caïpirinhas le soir à une terrasse d’un bar du quartier de Lapa.

Notre expérience de Rio se termine par une visite de la favela de Santa Martha, favela pacifiée en plein cœur de Rio où les maisons colorées à flan de collines s’entremêlent. Nous montons jusqu’en haut du quartier pour poser avec la statue de Michaell Jackson en souvenir du tournage de l’un de ses clips. Bien que rendue touristique, cette favela nous donne au moins une idée de ce que peut être la vie dans de nombreux autres quartiers de Rio, dans lesquels nous ne pouvons même pas espérer mettre un pied !

 Mathieu