The Springbok experience - where rugby comes alive
Faute de pistes, direction « The Springok Experience museum – where rugby comes alive » en espérant rencontrer quelqu’un ou trouver un indice. Evidemment, nada ! Mais ce fut quand même une expérience instructive de laquelle nous tirerons probablement l’essentiel de notre découverte théorique sur le rugby sud-africain. En d’autres termes : on a plein d’anecdotes !
Fun Facts
« If you want to kill yourself, carry on ! »
Canon George Oglive aka Gog, directeur anglais du collège diocésain de Cape Tow introduit le rugby-football en Afrique du Sud en 1862 initiant un engouement toujours aussi vif aujourd’hui. Paradoxalement C’était alors un rugby bien doux dans lequel la violence était proscrite. Lorsque une version plus violente fut introduite, Gog s’exlama : « If you want to kill yourself, carry on ! »
Tu fais pas le poids !
78 kg, 1m75 c’était la morphologie moyenne d’un rugbyman sudafricain, fin du XIXe siècle. Rien à dire, Malick avec ses 1m80 et ses 80kg aurait fait un parfait 1 ou 2 !
Pourquoi les Springboks ?
Parce qu’en 1906, alors que l’équipe sud-africaine jouait dans les îles britanniques, Cecile Carden réalisa qu’il fallait absolument trouver un nom avant que la presse anglaise ne leur en trouve un défavorable. Sur un coup de tête, il choisit « les Springboks ».
Un cessez le feu rugbystique.
Le rugby revêtait une telle importance qu’en 1902, pendant la guerre des Boers, Major Edwars, à la tête des troupes britanniques demanda un cessez-le-feu afin de proposer aux ennemis hollandais un match de rugby. Les messagers responsables de l’organisation du match dans les deux camps bénéficièrent d’immunité militaire !
Le rugby chez les coloured.
Le rugby n’était pas l’apanage des Afrikans (descendant des hollandais) et des Britanniques. Des 1860, des clubs de coloured se fondèrent. Mais ils ne purent se rattacher à la South African Rugby Football Association contrairement aux blancs. Ils créèrent donc le South African Coloured Ruby Football Association.
Boycott du rugby noir.
La fédération de rugby noir sud-africain demanda à participer aux championnats internationaux pour la première fois en 1911. Ce n’est qu’en 1952, que les fonds leur fut accorder pour la première fois afin de participer à un championnat international.
Rugby and Apartheid.
En 1949, un match sensé être prometteur entre l’Afrique du sud et la nouvelle Zélande tourna au fiasco car non seulement les noirs n’étaient pas présents dans l’équipe sud-africaine mais en plus, tous les joueurs d’origine maori furent exclus de l’équipe néozélandaise afin de respecter la loi sud-africaine.